L’avènement du vernis à ongle dans l’Amérique des années 30 dépend de l’essor des arts ménagers. Libérées de tâches comme la vaissel
le, les femmes se font belles. Un homme les prend par la main et lance avec seulement 300 dollars en poche, le premier vernis. Par la suite, la palette de couleurs devient si vaste que l’on peut changer de vernis à chaque occasion. Il se transforme alors en véritable accessoire de mode : on choisit une couleur en fonction de sa tenue, de son fard à paupière ou de son rouge à lèvre. La mode est alors aux coordonnées. Comme le rouge à lèvre, le vernis rouge évoque des images sulfureuses. Alors, ce sont les stars d’Hollywood qui lui offrent ses lettres de noblesses. Les actrices osent des vernis écarlates. Une idée du glamour toujours d’actualité. La mode a évolué : l’ongle est aujourd’hui orné de strass ou de paillettes, habillé de minuscules pochoirs, ou même peint au pistolet… le simple vernis sert de base au « nail art ».
A Saint Martin c'est une institution d'avoir de beaux ongles avec parfois d'étranges modèles comme celui de la photo au petit doigt, tous les dessins se font à la main et dépendent de l'habilité et de l'art de la personne qui manipule ses pinceaux. Le coût de cette transformation débute à 30 $.
